Après Tenkodogo, dans le Centre-Est hier 21 octobre, le premier ministre et sa délégation sont arrivés ce matin à Fada, capitale de la région de l’Est pour faire la promotion du Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel du Burkina en matière de développement économique et social.
Il a été accueilli à l’entée de Fada par les autorités politiques, administratives locales, mais aussi par une population sortie nombreuse pour l’occasion.

Aux côtés du gouverneur, du haut commissaire, du maire, on trouvait aussi le leader des Koglwéogos de la région, le célèbre Django, accompagné de près de 600 combattants.
Dans l’amphi de l’ENEP où s’est tenue la rencontre, les ressortissants de la région ont attentivement écouté le premier ministre, avant de lui exposer leurs doléances.

A commencer l’état calamiteux de la route, que le premier ministre a pu lui-même constater, l’insécurité qui y règne plus qu’ailleurs, l’hôpital qui sombre dans l’obscurité totale à chaque délestage par manque de groupe électrogène, la radio imagerie en panne permanente, un seul gynécologue pour toute la région de l’Est, pas même un pédiatre en service dans le CHR.

Ce n’est pas tout. C’est dans l’Est qu’on rencontre le plus grand nombre d’écoles sous paillotes, et les Fadalais attendaient le premier ministre sur ce sujet, lui a qui s’est engagé dans sa déclaration de politique générale à construire 160 écoles en 2016 pour remplacer les écoles sous paillotes.
Les descendants de Diaba Lompo ont regretté le manque de promotion de jeunes de la région, avant de réclamer la construction d’une salle polyvalente, une promesse qui leur avait été faite lors de la célébration de la fête du 11 décembre 2009 à Fada. Autant de doléances auxquelles le premier ministre s’est engagé à apporter des réponses dans les limites des moyens de l’Etat.