La défense de Simone Gbagbo, l’ex-première Dame ivoirienne, poursuivie pour ’’des crimes de guerre et crimes contre l’humanité’’ a suspendu, lundi, ’’jusqu’à nouvel ordre sa participation’’ au procès devant la Cour d’assises d’Abidjan où comparaît sa cliente depuis mai 2016.

’’La Cour a estimé qu’il n’était pas nécessaire de faire comparaître des témoins, acteurs majeurs des faits qui sont reprochés à Mme Simone Gbagbo que nous avons identifiés. Dès lors, on nous refuse ce droit de la défense, nous avons décidé de suspendre notre participation à ce procès’’, à déclaré à la presse, Me Blédé Dohora. Quelques instants plutôt, le président de la Cour, Boiqui Kouadjo, venait de rejeter la requête de la défense, après deux heures de suspension de l’audience.

La défense de Simone Gbagbo avait auparavant expliqué à la Cour la nécessité de faire comparaître plusieurs personnalités dont, le ministre d’Etat Ahoussou Kouadio, le président du Conseil économique et social, Diby Koffi, le directeur général de la police, Brindou M’bia, l’Ambassadeur Édouard Kassaraté Tiapé ainsi que le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, l’ambassadeur Philippe Mangou... ’’.

Déjà condamnée en 2015, à 20 ans de prison ferme pour ’’atteinte à la sûreté de l’Etat, Simone Gbagbo (68 ans), ex-première Dame ivoirienne, est poursuivie en assises, depuis mai 2016, pour ’’crimes contre l’humanité, crimes contre des populations civiles, crimes de guerre,...’’.

APA
Kaceto.net