« Promouvoir les innovations en santé de la reproduction, de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent en lien avec les ODD », c’est sous thème que se tient depuis hier 26 et jusqu’au 28 octobre à Abidjan, la deuxième édition du Forum de la CEDEAO des Bonnes Pratiques en Santé (FBPS).
Pilotée par l’Organisation Ouest africaine de la santé, en collaboration avec les Etats membres et les partenaires, ce rendez-vous regroupe des hauts responsables des ministères de la santé, des experts régionaux en santé, des chercheurs, des directeurs des institutions de formation et de recherche, des responsables des grandes ONG internationales régionales et locales, des responsables de grandes firmes privées du secteur de la santé ainsi que des partenaires de la région et d’ailleurs.

Pendant deux jours, les participants vont plancher sur les réformes institutionnelles à même d’améliorer les résultats en matière de santé, les ressources humaines, sachant que les pays de la région sont confrontés à la pénurie de personnel en quantité et en qualité, les technologies sanitaires visant l’amélioration en matière de santé reproductive, la planification familiale, la santé de la mère, du nouveau-né, de l’enfant, de l’adolescent et du jeune. Le transfert des connaissances et l’utilisation des données factuelles dans les politiques et programmes sera également passé au crible des experts, sachant que le manque de données fiables dans nos pays constitue un handicap dans l’élaboration des politiques de santé publique.
Selon les organisateurs, l’objectif premier de conclave d’Abidjan est de « promouvoir la culture de partage d’expériences sur le développement et la mise en œuvre des politiques, stratégies, programmes et interventions de santé efficaces et efficients considérées comme bonnes pratiques »,la « mobilisation de toutes les parties prenantes clés (OOAS, pays membres, acteurs de la société civile, secteur privé et partenaires techniques et financiers) sur les priorités régionales et nationales axées sur les bonnes pratiques en santé », puis « l’impulsion d’un changement à travers l’utilisation des bonnes pratiques dans la formulation et la mise en œuvre des politiques, des stratégies et des programmes prioritaires de santé dans les pays membres de la CEDEAO » et enfin « le suivie évaluation des progrès réalisés par les pays membres dans la réplication et le passage à l’échelle des bonnes pratiques en santé dans l’espace de la CEDEAO ».

Kaceto.net