Une centaine d’exposants et plusieurs corps de métier repartis dans les différents pavillons, c’est ainsi que l’on peut résumer la participation du pays de la Teranga au Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou. Nous avons fait un tour au stand pays du Sénégal situé au pavillon Soleil Levant. Rencontre avec Yvonne Diouf et Bernadette Sène

"Le Sénégal compte 120 corps de métier dans l’artisanat et un bon nombre est représenté ici ", nous confie Mme Diouf Yvonne. Nous représentons la direction de l’artisanat du Sénégal et nous sommes venus avec plusieurs produits" expliquera-t-elle. Les corps de métier représentés sont : la vannerie, la poterie, la peinture, la transformation de céréales, la couture, la menuiserie et bien d’autres.
Dans le stand, on peut y voir des meubles fabriqués par les menuisiers sénégalais, sur lesquels sont exposés des objets artisanaux divers. Il y a plus de 100 sénégalais qui exposent au SIAO 2016. Il est difficile de connaitre exactement leur nombre parce que tous ne sont pas venus avec la direction de l’Artisanat du Sénégal. Certains étaient déjà même présents au Burkina bien avant le SIAO. Le Sénégal participe également à la compétition pour le prix de la créativité avec 02 œuvres.

Le Salon se déroule très bien selon Mme Diouf, qui en est à son 3è SIAO même si le Sénégal est présent à toutes les éditions depuis le début sous la révolution en 1984. La représentante du Sénégal estime que la sécurité est de mise et que cela est une très bonne choses ; elle aurait même souhaité que cette sécurité soit également assurée même au-delà des barrières de police car il y règne un vrai désordre et de la bousculade.

"Il manque des taxis à Ouagadougou", note Mme Sene Bernadette pour sa part. « Nous pouvons faire plus d’une heure à attendre un taxi le soir pour rentrer à notre lieu de logement » explique-t-elle. Mme Diouf explique qu’il y a plutôt des taxis motos mais elles n’en ont pas la culture. Nous n’avons pas de taxi moto à Dakar mais seulement dans les petites villes et villages du Sénégal, donc nous n’en avons pas l’habitude ; nous préférons donc les taxis traditionnels »

Bernadette Sene déplore également que les gens jettent les sachets plastiques à terre. Dans la cour du SIAO, il y a un service d’hygiène qui les ramasse mais hors de la cour, il y a beaucoup de plastiques qui traient. Mme Sène aurait donc souhaité que le Burkina prenne exemple en la matière sur le Sénégal qui a interdit de jeter les sachets plastiques dans la rue.

Mme Diop qui a déjà participé à d’autres Salons du genre en Afrique, salut la gentillesse et la courtoisie des Burkinabè qui sont très accueillants selon elle. Elle espère que d’ici la fin du SIAO il y ait beaucoup plus de vente.

Kaceto.net