« C’était un grand honneur d’être avec vous », a déclaré sur un ton très posé, presque intimidé, le magnat de l’immobilier qui a, pendant des années, alimenté une campagne de rumeurs visant à remettre en cause le fait que Barack Obama était Américain.La rencontre a eu lieu jeudi 10 novembre et a duré une heure et demie.

Barack Obama a évoqué de son côté « une excellente conversation » avec celui dont il a répété, en campagne, qu’il représentait une menace pour la démocratie américaine. « Nous voulons faire tout ce que nous pouvons pour vous aider à réussir », a-t-il ajouté.

Les deux gommes ont donc décidé de mettre leurs divergences de côté au profit du rayonnement des États Unis. Pendant ce temps, les contestations se poursuivent dans les rues. Jamais un président des États Unis n’a été aussi décrié, mais l’on note déjà que le discours de Donald Trump a changé et qu’il se veut rassembleur. Nous sommes loin de ces tirades pendant la campagne et certaines propositions comme l’interdiction d’entrée pour les musulmans aux États unis ont été retirées de son site web.
Il y a un temps pour la campagne et un temps pour l’action. Trump, comme d’autres présidents avant lui, est vite rattrapé par la realpolitik et la nécessité de gouverner dans un climat apaisé.

Kaceto.net