Après la présentation de ses lettres de créances au président français François Hollande le 9 novembre dernier, le nouvel ambassadeur du Burkina en France, Alain Gustave Ilboudo, poursuit les entretiens avec les autorités institutionnelles françaises ou qui y sont installées.
Selon l’attaché de presse de l’ambassade, Auguste Bambara qui rapporte l’information, celui qui représente également le président du Faso auprès de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a remis hier 16 novembre ses lettres de Cabinet à la Secrétaire générale de l’institution, Michaëlle Jean. Au nom du président Kaboré, il a remercié l’OIF pour « l’accompagnement et les appuis multiformes de l’OIF au profit du Burkina Faso ces dernières années, tant en matière institutionnelle qu’en matière politique ». L’OIF avait été très présente dans les consultations post-insurrectionnelles de 2014 et s’était par ma suite impliquée dans l’organisation des élections de novembre 2015 en occultant le fichier électoral et en déployant des observateurs pour veiller au bon déroulement du scrutin.
Tout en soulignant le modèle que constitue l’expérience politique burkinabè, Michaëlle Jean a renouvelé la disposition de l’OIF à accompagner le Burkina dans ses efforts de développement, notamment les politiques de promotion des jeunes et des femmes. Elle a émis le souhait d’effectuer un voyage officiel au Burkina début janvier 2017, une occasion pour elle de renforcer la coopération entre son institution et le « Pays des hommes intègres ».

Dans la foulée, l’ambassadeur Ilboudo est allé rendre une visite de courtoisie à la maire du 8è arrondissement de Paris, qui abrite le siège de l’ambassade, situé au 159 Bld Haussmann. « L’étranger qui arrive dans un lieu doit se présenter au maître des lieux, pour recueillir hospitalité et protection » a expliqué le diplomate à Jeanne d’Hautesserre, la maire de cet arrondissement huppé de la capitale française.

Kaceto.net ; Avec le service de presse de l’ambassade