La banque mondiale a exhorté les autorités burkinabé, à attirer les investisseurs qui s’intéressent au domaine énergétique et de construire à court et moyen terme, des interconnexions avec les pays voisins notamment le Ghana et le Nigéria, pour pouvoir importer l’électricité à moindre coût pour les consommateurs, avons nous appris, auprès du ministère en charge de l’énergie.

Une délégation du Groupe de la Banque mondiale, conduite par Charles Cormier, le Directeur sectoriel Afrique centrale et de l’Ouest/Energie, séjourne actuellement à Ouagadougou, pour s’entretenir des projets en rapport avec les énergies renouvelables.

« Le Burkina Faso, pays ayant une croissance économique importante a besoin d’électricité pour son développement. Il faut réhabiliter le réseau existant notamment les centrales », selon Charles Cormier.

La vision de la Banque mondiale pour le Burkina Faso est axée sur deux priorités, à savoir, s’assurer à court terme que le réseau existant fonctionne bien et à long terme attirer les investisseurs pour les énergies renouvelables.

La Banque mondiale investit dans le secteur de l’énergie avec le Projet appui au secteur de l’électricité (PASEL) qui a un investissement de 85 millions de dollar et une prévision additionnelle de 60 millions de dollars.

En plus, dans les perspectives, la Banque mondiale envisage d’allouer une enveloppe de 80 à 100 millions de dollars, pour la construction d’une centrale thermique au Burkina Faso.

Le Burkina Faso connaît un déficit d’environ 140 mégawatts qui se traduit par des délestages récurrents, alors que les besoins des 27% de la population ayant accès à l’électricité croissent en moyenne de 13 % l’an.

APA
Kaceto.net