Finalement, les tablettes à polémique seront remises au ministère de l’Economie et des finances. C’est en tout cas la décision prise par les députés après plusieurs semaines de dénonciation de ce que l’opinion dans sa grande majorité a qualifié d’acte de corruption. Si Salifou Diallo, le président de l’Assemblée Nationale avait répondu" On s’en fou de la provenance des tablettes...", il s’est très vite ravisé.

"On s’en fou "est devenue l’expression virale à la mode au Burkina Faso, surtout sur les réseaux sociaux. Depuis la sortie médiatique du Président de l’Assemblée Nationale qui a sans doute voulu dédramatiser la situation par cette expression, les internautes burkinabè en ont fait leur choux gras.

Beaucoup estiment que ce ne sont pas des paroles dignes d’un président de l’Assemblée Nationale. Le juriste Aboul Karim Sango a d’ailleurs estimé que Salifou Diallo devrait présenter des excuses au peuple burkinabè pour cette expression.

Le président de l’Assemblée Nationale, répondant a une question au cours d’un’e conférence de presse entrant dans le cadre de la célébration du premier anniversaire du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, avait laissé entendre à demi mot que s’il y avait faute, cela incombait au ministère du développement de l’économie numérique. Il a expliqué que les 130 tablettes ont été reçues du dit ministère et que les députés ne savaient même pas de quelle marque de tablette il s’agissait.

Finalement, ces 130 tablettes seront donc retournées au ministère qui surement les affectera à un autre usage. Mais serait ce suffisant pour arrêter la polémique ?

Kaceto.net