Le Colonel Marcel N’Tsourou serait mort des suites d’un arrêt cardio-respiratoire.
APA-Brazzaville(Congo) - Le médecin général, directeur central des services de santé des armées, Pascal Ibata a déclaré dans un communiqué de presse publié ce vendredi après-midi à Brazzaville, que le Colonel Marcel N’Tsourou serait mort des suites d’un arrêt cardio-respiratoire.

« Le service des urgences de l‘hôpital central des armées Pierre Mobengo de Brazzaville a reçu de l’infirmerie de la maison d’arrêt centrale de Brazzaville, le nommé Marcel N’Tsourou. Après l’avoir examiné (…) il a été cliniquement constaté le décès du su nommé suite à un arrêt cardio-respiratoire. » indique Pascal Ibata cité par le communiqué.

Dans une déclaration publiée également ce vendredi à Brazzaville, le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, André Oko Ngakala a déclaré que : « c’est aux environs de 11 heures que son neveu Frank Mbani condamné au même titre que lui et qui partageait la même cellule que Marcel N’Tsourou a alerté le directeur de la maison d’arrêt de ce que son oncle et codétenu venait
de faire un malaise. »

« Constatant la gravité dudit malaise, ils l’ont conduit d’urgence, en compagnie du nommé Franck Mbani à l’hôpital central des armées Pierre Mobengo de Brazzaville où il a été cliniquement constaté le décès de
Marcel N’Tsourou »,a –t-il ajouté

Dans cette déclaration, André Oko N’Gakala dit avoir ordonné à la police judiciaire « d’ouvrir une enquête et de procéder immédiatement à l’audition de Franck Mbani, neveu et codétenu de Marcel N’tsourou pour élucider les circonstances de la survenance inopinée du malaise qui conduit à la mort de son oncle ».

Et de conclure que : « Le parquet de Brazzaville tiendra informé l’opinion de l’évolution de cette enquête » Ancien N°2 du conseil national de la sécurité, le défunt est incarcéré depuis 2014 pour atteinte à la « sûreté de l’Etat »

Présenté comme un des artisans de la victoire militaire du président Sassou N’Guesso en 1997 face aux troupes de Pascal Lissouba (président de la République de 1992 à 1997),Marcel Ntsourou est tombé en disgrâce pour avoir tenu des propos malveillants à l’endroit du président de la République

En 2012 Marcel Ntourou ,numéro deux du Conseil national de sécurité est interpelé suite à l’affaire des explosions du 4 mars 2012 qui ont occasionné un peu plus de 300 morts d’énormes dégâts matériels et plus de 14.000 sans-abris.

APA