Les ministres en charge du Genre et de la Femme des Etats membres de la Cedeao se réuniront en marge de la 61ème session de la Commission sur la condition de la femme, qui se tiendra du 13 au 24 mars 2017, à New-York, aux États-Unis d’Amérique.
A travers le thème retenu cette année pour cette Commission, à savoir, l’« Autonomisation économique des femmes dans un monde du travail en pleine évolution », les Etats présents à cette rencontre veulent s’engager à mettre en œuvre le 8ème Objectif de développement durable. Celui-ci vise à promouvoir une croissance économique durable et inclusive, ainsi qu’un environnement de travail décent et productif pour tous.
Au cours de la session, les cinq ministres en charge du Genre et de la Femme retenues, à savoir celles du Burkina-Faso, du Ghana, de la Guinée, du Niger et du Sénégal, feront des présentations liées à la thématique d’autonomisation économique de la femme, mettant particulièrement l’accent sur les spécificités de leurs pays respectifs.
L’objectif visé par cette session sera de réitérer l’engagement des Etats membres de la Cedeao à poser les bases d’une croissance économique intégrative du genre, pour éradiquer la pauvreté et contribuer au développement durable, tout en partageant leurs diverses expériences.
Toujours durant la rencontre, des mesures devant permettre aux femmes de participer de façon équitable à la productivité économique, à l’entreprenariat, à la création d’emplois, d’accéder à des crédits, et à l’aide pour le commerce, seront abordées. Elles serviront à élaborer des feuilles de route nationales subséquentes, surtout dans les pays les moins développés.
S’inscrivant dans cette thématique 2017 des Nations-Unies, le département chargé des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la Cedeao a proposé aux Etats membres de réfléchir sur le thème ci-après : « Participation politique et enjeux de l’emploi des femmes et des filles ouest-africaines face aux défis de l’autonomisation : une des priorités de la Vision 2020 de la Cedeao ».

En effet, accordant une importance aux questions d’inégalités de genre en Afrique de l’Ouest, la Cedeao a fait adopter par les chefs d’Etat et de gouvernement des politiques publiques en Genre devant servir de cadre de référence intégratif du Genre dans toutes les dimensions de la promotion des droits de la femme et du développement durable.
Au nombre des documents adoptés par les leaders ouest-africains, en 2015, on peut énumérer l’Acte additionnel relatif à l’égalité de droits entre les femmes et les hommes pour un développement durable dans l’espace communautaire, le Plan d’action Genre et Commerce, de même que le Plan d’action Genre et Migration.
Les ministres en charge du Genre des Etats membres de la Cedeao réunis, du 7 au 10 février 2017, à Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont validé de nouveaux documents tels que le Plan d’action pour la composante femmes, paix et sécurité du Cadre de prévention des conflits de la Cedeao, le Plan d’action régional de lutte contre les fistules obstétricales, et le Plan d’action Genre et Elections. Ces différents textes permettent de traduire la Vision 2020 de la Cedeao en matière d’égalité de sexes pour le développement durable.
Outre ces ministres, la Commissaire chargée des Affaires sociales et du Genre de la Commission de la Cedeao, Dr Fatima Dia Sow, le représentant spécial du président de cette Commission auprès des Nations unies, Tanou Léon Koné, et de nombreuses autres personnalités participeront à la 61ème session de la Commission sur la condition de la femme.

Département communication de la Commission de la CEDEAO