Cinq centrales syndicales et neuf syndicats autonomes ont réaffirmé lundi, leur soutien au Plan national économique et social (PNDES), en adressant au Premier ministre Paul Kaba Thièba ‘’leur plateforme contributive pour sa mise en œuvre réussie’’.

« Aujourd’hui, nous venons réaffirmer notre soutien au PNDES pour trois axes, à savoir renforcer les institutions et moderniser l’administration, développer le capital humain et enfin dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois », a déclaré le porte-parole des représentants des ‘’Organisations syndicales soutenant le PNDES’’, Paul Kaboré.

« Nous pensons qu’au niveau du Burkina, il y a une turbulence au niveau de l’économie et il est nécessaire qu’on se rassemble pour aider le gouvernement. Quel que soit le gouvernement qui va venir, nous pensons qu’il faut l’aider à développer l’économie », a-t-il ajouté.

Pour le Premier ministre Paul Kaba Thièba, cette démarche réconforte et témoigne de la capacité du peuple burkinabè, à se retrouver dans les grands moments.

« C’est une démarche qui nous met en confiance pour gagner la bataille de la lutte contre la pauvreté par la mise en œuvre réussie du PNDES », a indiqué Paul Kaba Thièba.

« Lors de la conférence de Paris (décembre 2016), pour le financement du PNDES, cinq centrales syndicales et plus d’une dizaine de syndicats autonomes avaient signé une motion de soutien au PNDES. Aujourd’hui, ces mêmes organisations syndicales, sont venues réaffirmer leur engagement à œuvrer pour la mise en œuvre réussie du PNDES », a rappelé le chef du gouvernement.

Ce sont la Confédération nationale des travailleurs du Burkina (CNTB), la Confédération syndicale Burkinabè (CSB), Force Ouvrière-Union nationale des syndicats (FO-UNS), Organisation nationale des syndicats libres (ONSL) et l’Union syndicale des travailleurs du Burkina (USTB).

On note également comme syndicats autonomes, le SAIB, le SNEAB, le SNESS, le SYNTRAPOST, le SYNATIPB, le SYNATRAD, le SYSFMAB, l’UGMB et le SAMAB.

La position de ces centrales syndicales et de ces syndicats autonomes diffèrent de celle de la Confédération générale des travailleurs (CGT-B).

En mi-février, dans un entretien accordé à Alerte.info, son secrétaire général Bassolma Bazié a estimé que le PNDES "est une variante des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS)" qui ont conduit au chômage, de 1990 à nos jours, au moins 7.580 personnes.

Agence d’Information du Burkina