Des journalistes de médias burkinabè, dans le cadre de la journée mondiale de la liberté de presse, ont bénéficié d’une formation sur leurs rôles et leurs responsabilités face aux défis sécuritaires au Burkina Faso, a constaté l’AIB, mardi, à Ouagadougou.

L’initiative est du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP/NZ) qui, à la veille de la journée mondiale de la liberté de la presse (chaque 3 mai), a organisé un atelier dont le thème a porté sur : « Défis sécuritaire au Burkina Faso : rôles et responsabilités des médias ».

Selon le comité d’organisation, le but de la rencontre est de permettre aux professionnels des médias de faire correctement leur tâche, dans un contexte sécuritaire assez particulier.

« Nous avons remarqué que depuis quelques temps, avec la montée des menaces terroristes, il y a des soucis à propos du traitement de l’information », a déclaré Boureima Ouédraogo, membre du Comité d’organisation.

Il a expliqué c’est à juste titre que le CNP/NZ a estimé qu’il était bon de mettre tous les acteurs autour de la même table pour réfléchir sur quelle pistes de collaboration élaborées afin de permettre aux uns et aux autres de savoir comment travailler sans empiéter sur le travail des autres.

« De façon précise, il s’agit de savoir comment les journalistes peuvent continuer de faire leur travail d’information sans compromettre les chances de succès des opérations des FDS, en même temps aussi, sans remettre en cause l’éthique et la déontologie de la profession », a confié Boureima Ouédraogo, par ailleurs, Directeur de publication du bimensuel Le Reporter.

Selon lui, depuis près de dix ans, chaque année à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de presse, le Centre national de presse Norbert Zongo choisit un thème national en lien avec le thème international.

A l’issue de la rencontre, les participants devraient formuler des propositions pour permettre aux journalistes de faire leur travail en toute sécurité sans compromettre le succès de la mission des Forces de défense et de sécurité (FDS).

Ils (les participants) devraient également trouver une esquisse de solution pour une mobilisation effective des populations aux côtés des FDS.

La première étape de l’atelier a été consacrée à des échanges sur la situation sécuritaire actuelle, les rôles et les responsabilités des acteurs tels que l’Etat, les FDS, les médias et les Organisations de la société civile (OSC).

Cette étape a également permis de d’aborder l’état des relations entre ces acteurs et les limites dans leur collaboration. A ce sujet, quatre communications ont été servies aux participants, suivies d’échanges.

Quant à la seconde étape, elle a été marquée par un brainstorming mettant un accent sur les principaux éléments contextuels. Elle a permis aussi d’évoquer les besoins, mais aussi les limites en matière de collaboration, les pistes et propositions d’amélioration des rapports entre les différents acteurs.

Cette année, à l’instar des années précédentes, dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de presse, le CNP/NZ a organisé plusieurs activités.

Il y a eu, entre autres, un match de football joué dans l’après-midi du lundi 1er mai 2017, des communications. Il est prévu ce mercredi 3 avril, un panel.

Agence d’information du Burkina