Le président Emmanuel Macron se rend vendredi sur la base de Gao au Mali, sa première visite pour saluer les troupes françaises, pour un aller-retour dans la journée.

Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al Qaïda à la faveur d’une rébellion touareg, d’abord alliée à ces groupes qui l’ont ensuite évincée.

Les jihadistes ont été en grande partie chassés par une intervention militaire internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France, et qui se poursuit actuellement sous le nom d’opération Barkhane.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, régulièrement visées par des attaques, malgré la
signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix, censé isoler définitivement les jihadistes. Et depuis 2015, ces attaques se sont étendues au centre et au
sud du pays.

En avril, un soldat français a été tué mercredi au Mali dans "un accrochage avec des terroristes, portant à 17 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l’intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane (4.000 hommes), étendue sur cinq pays du Sahel
(Mali, Burkina-Faso, Mauritanie, Niger et Tchad), selon un décompte de l’AFP.

Au Mali sont présents environ un millier de soldats français, auxquelss’ajoutent les 12.000 soldats de la Minusma, la mission de l’ONU.

En janvier, un attentat suicide visant des combattants de groupes armés signataires de l’accord de paix avait fait près de 60 morts de morts dans la
ville de Gao. Il avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

François Hollande s’était quant à lui lui rendu sur la base de Gao le 13
janvier pour saluer les troupes de la force française Barkhane et les
militaires maliens.

AFP