En vue de garantir un bon déroulement des élections municipales partielles et complémentaires prévues le 28 mai prochain, la Commission nationale électorale indépendante (CENI) a initié des séances de formation au profit des formateurs des membres des bureaux de vote. Au total, le scrutin sera organisé dans 19 communes où des blocages d’origines diverses n’avaient pas permis la mise en place des exécutifs locaux.
A quelques jours de rendez-vous, le président de la CENI, Newton Ahmed Barry a insisté sur l’impératif pour le Burkina de réussir la bonne tenue du scrutin. "La bonne formation des membres de bureau de vote dépend, in fine, la bonne tenue de l’élection", a t-il déclaré.
Il s’agit de former ceux qui vont veiller au bon déroulement des élections le jour du scrutin sur toute la chaîne : ouverture des bureaux de vote, disponibilité des bulletins de vote, mise en place de l’isoloir, disponibilité de l’encre indélébile, présence des représentants des partis politiques, présentation par l’électeur des pièces requises, fermeture des bureaux de vote, dépouillement et transmission des résultats à la CENI.
Pour le scrutin du 28 mai, près de 900 bureaux de vote seront installés dont 200 dans le seul arrondissement 4 de Ouagadougou. Environ 300 000 électeurs sont attendus dont 100 000 dans l’arrondissement N°4, où le scrutin revêt une dimension nationale.
Le 28 mai, le Burkina aura définitivement bouclé son cycle électoral post-insurrectionnel, après la présidentielle et les législatives de 2015.
Reste que la mise en place des exécutifs locaux et leur fonctionnement reposent sur le sens de l’intérêt général des acteurs locaux et nationaux. Les violences à caractère communautaire qui avaient émaillé le scrutin de mai 2016 doivent cesser. Le développement des collectivités locales passe par un climat de paix et de cohésion sociale. Les responsables politiques nationaux et locaux doivent jouer leur partition dans cet objectif.

Kaceto.net