"Depuis cinq jours, nous vivons dans l’enfer. Nous sommes pourchassés, arrêtés, humiliés par les forces de sécurité guinéennes", raconte Hamidou Zoungrana, un orpailleur burkinabè à Doko, près de Siguiri.

Les orpailleurs burkinabè "sont très nombreux à avoir été arrêtés et incarcérés à la prison centrale de Siguiri ou dans les brigades de gendarmerie et de police de la ville", a précisé M. Zoungrana qui estime le nombre d’arrestations entre "cent et deux cents personnes".

L’information a été confirmée par une source policière : "Beaucoup de ressortissants burkinabè ont été arrêtés et détenus à la prison civile de Siguiri en attendant d’être expulsés. Ils ne comprennent pas que cette exploitation artisanale de l’or a été interdite par les autorités guinéennes depuis trois ans".

Ces arrestations surviennent dans le cadre d’un ratissage de l’armée dans les zones aurifères à la demande du ministère des Mines, a affirmé un responsable de ce département, sans indication de date ni de nombre.

Kaceto.net