Le code électoral burkinabè contient des imperfections qu’il faut corriger. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo a rencontré les responsables des partis politiques hier 29 mai dans la salle de conférence du Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur, pour échanger sur la question.

L’actuel code électoral ne prévoit aucune mesure pour l’organisation de référendum, c’est l’un des nombreux exemples de manquement contenus dans ce code, selon le ministre Siméon Sawadogo.

Il a expliqué qu’un nouveau code électoral a été élaboré et déjà soumis à l’appréciation de la CENI, du CSC, de plusieurs ONG mais aussi du regroupement de la majorité présidentielle et du Chef de file de l’opposition. Mais le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré aurait exigé que tous les responsables de partis politiques soient consultés individuellement.

Une semaine, c’est le délai que le ministre accorde aux responsables de partis politiques pour faire leurs amendements. Séance tenante, chaque parti a reçu une clé USB contenant le projet du nouveau code électoral.

" Les textes internationaux disent qu’on ne peut pas réviser le code électoral à moins de 6 moins d’un vote", explique le ministre Siméon Sawadogo. "Nous devons donc aller vite si nous voulons être dans les délais pour l’organisation du référendum sur la nouvelle constitution", conclut-il.

Les responsables de partis politiques ont donc tout le loisir d’apporter les critiques nécessaires aux textes qui vont régir désormais le jeu démocratique au Burkina, avant son adoption à l’Assemblée Nationale.

Kaceto.net