La société canadienne, Société d’exploitation minière de l’Afrique de l’Ouest (Semafo) Semafo vient de signer une convention minière avec l’Etat, pour développer la mine d’or de Boungou à l’Est du Burkina, a appris APA jeudi, auprès des responsables de la compagnie.

La mine devra générer au profit du budget de l’Etat, des recettes d’un montant total de 166 milliards de F CFA.

En outre, elle va favoriser la création de 735 emplois directs et de 476 emplois indirects.

La contribution pour le fonds minier de développement local (FMDL) est évaluée à 7,8 milliards de FCFA.

Selon l’étude de faisabilité réalisée, le gisement contiendrait 9 600 000 tonnes de minerai et une teneur de 4,5 grammes d’or par tonne. Les estimations de réserve d’or se chiffrent à 39 tonnes. Le coût des travaux de construction est estimé à 131,6 milliards de F CFA.

Le projet dont le permis d’exploitation a été accordé en décembre 2016, est détenu à 90% par Semafo Boungou S.A et 10% par l’État Burkinabé.

La première coulée d’or, quant à elle, est prévue au deuxième semestre de 2018.
Semafo détient dans cette région, le groupe de permis Tapoa constitué de quatre permis d’exploration contigus (Dangou, Pambourou, Boungou et Bossari) qui totalisent 772 km2.

Au Burkina Faso, Semafo exploite, en plus de Natougou, la mine de Mana (centre-ouest), laquelle inclut les gisements satellites à haute teneur de Siou et Fofina.

APA