Quand on est un acteur multi-cartes, tout déplacement ou séjour quelque part est toujours une occasion de faire plus que l’objet principal de son séjour. Vice-président de la commission industrie de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, Oumar Yugo était de passage en France la semaine dernière pour ses affaires. Mais depuis le 6 mai, c’est lui que la famille du karaté burkinabè a choisi à l’unanimité pour présider aux destinées de ce sport de combat où le Burkina peine à trouver sa place sur l’échiquier continental. Il a donc profité de son séjour dans l’Hexagone pour rencontrer les responsables du Karaté français et solliciter leur expertise au profit de la fédération burkinabè de karaté.
A l’occasion du championnat de France des vétérans qui s’est déroulé ce week-end à Paris, il a ainsi rencontré le président de la fédération française de Karaté, Francis Didier et Hugues Micholet, un arbitre international de karaté.
"J’ai pris l’engagement de tirer le karaté burkinabè vers le haut et pour cela, j’ai besoin d’avoir des soutiens d’où qu’ils viennent. Avec mon homologue français, j’ai discuté de la possibilité de signer des conventions de partenariat entre les deux fédérations. Cela permettra aux sportifs burkinabè de bénéficier de stages de préparation, et un perfectionnement des arbitres burkinabè", a confié Oumar Yugo à Kaceto.net.
L’autre point évoqué dans les discussions porte sur la détection des bi-nationaux, que le président de la fédération burkinabè de karaté souhaitent voir rejoindre la sélection burkinabè lors des compétitions internationales. "Tous les pays le font et dans toutes les disciplines. Si un Français de très bon niveau veut poter les couleurs du Burkina, je n’y vois aucun inconvénient à le sélectionner", a t-il.

Kaceto.net