Le ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) a donné, au cours d’une conférence de presse aujourd’hui, des précisions relatif au mouvement du Syndicat autonome des agents du trésor (SATB) et du Syndicat national des agents des impôts et du domaine (SNAID) déclenché suite à un désaccord sur la répartition du fonds commun.

Face à la presse, le Secrétaire général du ministère, Seglaro Abel Somé entouré de la directrice de cabinet, des directeurs généraux du trésor et des impôts et du directeur des ressources humaines, a soutenu que face au mouvement entamé par les deux syndicats, les mesures disciplinaires seront appliquées.

En effet, pour ce qui concerne le débrayage du lundi, jugé illégal, le ministère a demandé des lettres d’explication aux agents qui n’étaient pas à leur poste, en vue de prendre les sanctions qui s’imposent.

Ce mouvement « intervient à l’issue d’un processus non encore abouti de relecture des Arrêtés portant conditions et modalités de répartition du fonds commun des agents de la direction générale du trésor et de la comptabilité publique (DGTCP) et de ceux de la direction générale des impôts (DGI) » a précisé le Secrétaire général.

Le protocole d’accord suit son cours de mise en œuvre, ce qui a d’ailleurs conduit au « paiement du fonds commun du premier trimestre 2017 sur la base des textes en vigueur au taux de 100% », puisque la relecture des Arrêtés n’a pas encore été faite.

M. Somé a indiqué que les Arrêtés en processus de relecture « n’ayant pas encore été relus pour dégager un consensus, ils restent en vigueur et permettent d’effectuer le paiement du fonds commun sur la nouvelle base trimestrielle et le nouveau taux de 100% » et les négociations se poursuivent.

Le DG du trésor Nabi Abraham Ouattara lui, ajoute que c’est justement en pleine négociation que les syndicats ont claqué la porte, campant sur leur position qui est que les 30% du fonds pour ce qui concerne le trésor et 25% pour les impôts ne bénéficient uniquement qu’aux emplois spécifiques.

Le ministère par la voix de son Secrétaire général dit tenir aux principes de solidarité, d’équité, d’unicité et de non-discrimination, principes qui a toujours gouverné la répartition du fonds commun ; on ne peut donc pas accepter cette requête des syndicats.

Il a réaffirmé la disponibilité constante du MINEFID au dialogue avec ses partenaires sociaux et les rappelle sur la table de négociation afin de parvenir à un consensus, mais dans le respect de ces principes cardinaux sus énumérés.

AIB