Le lundi 24 juillet 2017, s’est ouvert à Bobo-Dioulasso, dans les Hauts-Bassins un atelier sur l’impact des activités minières au Burkina Faso. Organisée par le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) en collaboration avec le Réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales, la rencontre, qui regroupe les élus nationaux et les élus locaux venant des localités abritant des sites miniers, a été rendue possible grâce au soutien du Programme d’appui au développement du secteur minier (PADSEM).

Une rencontre, qui fait suite à celle qui s’est tenue du 17 au 18 juillet 2017 toujours dans la ville de Sya, et qui a porté sur la bonne gouvernance du secteur minier au Burkina Faso.
Au cours du présent atelier, les députés, les maires et les conseillers municipaux vont échanger notamment autour du partage de la rente minière, la contribution fiscale et les retombées économiques dans le secteur minier. Des thèmes qui seront animés par Kevin LOMPO, Luther YAMEOGO et Bertin DABIRE, des experts bien imprégnés de ces questions.
Le président du Conseil régional des Hauts-Bassins, Célestin KOUSSOUBE, a salué à sa juste valeur la tenue de cette formation qui vise à outiller les parlementaires et les acteurs de la gouvernance locale sur les potentialités et les impacts de l’activité minière car, une meilleure connaissance et appropriation des textes en la matière sont des atouts majeurs pour l’utilisation effective des ressources économiques et fiscales au profit d’investissements durables. Et le représentant du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) de soutenir que le thème du présent atelier soulève des questions de premier plan pour le secteur minier du Burkina Faso. Frédéric NIKIEMA, puisque c’est de lui qu’il s’agit est d’ailleurs convaincu, conformément à la vision minière de l’Union africaine et aux textes adoptés par le Burkina Faso que le secteur minier peut apporter une contribution substantielle au développement économique et social, sans pour autant compromettre l’environnement. Pour le représentant de la coordonnatrice du réseau des parlementaires pour la bonne gouvernance des ressources minérales, le Parlement en tant qu’institution centrale de la démocratie, doit agir pour préserver les intérêts du peuple. Michel BADIARA a donc souhaité qu’au sortir de l’atelier, ils puissent assumer les missions qui sont les leurs dans l’intérêt des populations, avant de déclarer ouvert les travaux du deuxième atelier sur l’impact des activités minières au Burkina Faso.

Assemblée nationale