L’Association pour la renaissance d’une citoyenneté nouvelle(ARCN) a sonné mardi, le rassemblement de tous les fils et filles de la nation afin de faire du Burkina Faso, un grand chantier de développement de tous les Burkinabè.

« Burkinabè des campagnes, des villes et de la diaspora, patriotes contraints au silence ou à l’exil, le salut viendra de vous, de quelqu’un d’entre vous, de chacun d’entre vous et de nous tous certainement », a affirmé le président de l’ARCN, Mousbila Sankara.

M. Sankara s’exprimait mardi à Ouagadougou à l’occasion d’un point de presse sur la situation nationale.

Pour lui, cette rencontre, première de l’association se veut être un cadre de prise de contact avec le public et de la présentation de la nouvelle structure.

« En lançant cette structure, nous sonnons le regroupement de tous les patriotes femmes et hommes déterminés à faire du Burkina Faso un grand chantier de développement par tous et pour tous. Où qu’ils soient nous irons les chercher, ces patriotes pour qu’ils viennent accomplir leur destin qui est aussi celui de la nation », a-t-il soutenu.

Saisissant l’opportunité, le premier responsable de l’ARNC a souligné que c’est après avoir analysé la situation nationale que son association a initié un rassemblement de tous les citoyens burkinabè (patriotes) afin qu’ils occupent les structures nécessaires à la gouvernance d’une nouvelle société.

Il a, par ailleurs, précisé qu’une société respectueuse est fondée sur des valeurs éthiques, morales et environnementales.

A l’en croire, l’ARNC est un regroupement de citoyen déterminés à redonner un souffle nouveau à travers la recherche d’hommes et femmes qui vont servir d’exemples pour les générations futures.

Le président de l’association a, en outre, expliqué que certains « grands hommes » comme sa majesté le Mogho Naaba Wobggo, le président Maurice Yaméogo, le capitaine Moumouni Ouédraogo, le capitaine Thomas Sankara, le journaliste Norbert Zongo et le Général Yacouba Issac Zida demeurent des icônes et des sources de lumière au Burkina Faso.

A l’entendre également le Général Yacouba Issac Zida reste un « éclaireur » du peuple burkinabè malgré les dossiers compromettant sur lui pendant la Transition de 2014.

« Nos élites s’étant lancées aujourd’hui dans une compétition éhontée de détournement de fonds publics, à la course effrénée pour l’occupation des postes politiques et administratifs pendant ce temps nos enfants subissent une éducation quasi inadaptée à leur insertion sociale et professionnelle », a poursuivi le président Mousbila Sankara.

Selon lui, l’espoir engendré par l’insurrection populaire et la gestion patriotique de Transition fait place à une gestion interrogatrice d’un lendemain incertain par des grèves et des sit-in, expression d’un vrai malaise de la gouvernance.

De son avis, le changement social est possible au Burkina Faso car cela a été démontré par une « opposition farouche » du peuple lors du coup d’Etat du Général Gilbert Diendéré en septembre 2015.

« Dans nos principes de gestion des ressources humaines, la méritocratie sera promue en lieu place de la médiocratie. La jeunesse assumera son rôle de fer de la construction nationale », a- t-il conclu.

Agence d’information du Burkina