Une enveloppe de cinq milliards de francs CFA de l’Etat est mise à la disposition des femmes entrepreneures ivoiriennes à travers la Banque centrale populaire (BCP), la maison mère de la Banque atlantique Côte d’Ivoire (BACI).

Pour permettre aux bénéficiaires d’entrer en possession des fonds en vue du financement de leurs activités, le directeur général de la BACI, Arsène Coulibaly, et la directrice générale de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Aïssata Doucouré, ont signé jeudi, à Abidjan, une convention de partenariat permanent en vue de favoriser l’émergence de l’économie entrepreneuriale en Côte d’Ivoire.

Mme Doucouré a précisé que les montants des prêts vont de 1 à 50 millions de francs CFA par personne.

Par ailleurs, les personnes qui désirent bénéficier de plus de 50 millions de francs, a-t-elle souligné, doivent introduire un dossier d’instruction auprès de la banque.

La directrice générale de l’Artisanat et de la Promotion des PME a soutenu que les bénéficiaires sont uniquement des femmes entrepreneurs, c’est-à-dire celles qui ont en main un projet ou la gestion d’une entreprise.

Toutes les intéressées sont priées de retirer leurs dossiers de candidature à la direction des PME à l’immeuble Cerrisson au Plateau.

Arsène Coulibaly a réitéré, pour sa part, la volonté de la BACI à accompagner le gouvernement ivoirien dans la création de meilleures conditions de vie pour les populations en vue de favoriser l’émergence de l’économie entrepreneuriale.

Présidant cette signature de convention, le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a encouragé les femmes à postuler massivement à ce projet de financement de leurs activités.

Selon lui, l’objectif est de permettre à 2000 femmes de bénéficier de ces fonds.

Ce projet est l’un des accords signés dans le cadre de la visite en Côte d’Ivoire du Roi Mohammed VI, le 27 février, par le ministre Souleymane Diarrassouba et Mohamed Benchaaboun, PDG du Groupe BCP, en présence du Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, rappelle-t-on.

AIP