Hier 8 août, les Kényans se sont massivement rendus aux urnes pour élire leur président, leurs députés et les gouverneurs locaux. Les premiers résultats publiés par la commission chargée des élections qui créditent le président sortant, Uhuru Kenyatta, de 55% face à Raila Odinga, suscitent des inquiétudes. L’opposant a immédiatement rejeté ces chiffres, les qualifiant de "fictifs et faux".
Le pays risque de basculer à nouveau dans la violence, réveillant les démons de la division et du tribalisme. En 2007, la contestation des résultats de la présidentielle avait plongé le pays dans une guerre ethnique qui a fait 1 100 morts et plus de 600 000 déplacés.
L’Union africaine et les organisations régionales doivent s’impliquer dès maintenant pour éviter l’embrasement et le chaos au pays Jomo Kenyatta, une des grandes figures du panafricanisme.

Kaceto.net