Invité aux débats organisés par le Cadre de concertation nationale des Organisations de la société civile (CCNOSC), samedi 16 juillet 2016, Mathias Tankoano, conseiller du président Roch Kaboré a tenu des propos fermes sur les Koglwégo : « Nous allons les démanteler de façon intelligente, sans qu’il y ait morts d’hommes ». Des propos qui tranchent avec ce qui apparait comme un embarras du gouvernement face aux agissements des groupes d’autodéfense pourtant de plus en plus décriés par une partie de la population. Selon lui, le moment est maintenant propice pour les désarmer, ce qui n’était pas le cas il y a quelques mois. Ca tombe bien, le Comité des droits de l’homme de l’Onu a fermement demandé le 15 juillet au gouvernement de « renforcer la présence des forces de défense et de sécurité nationales afin de garantir la sécurité de la population sur l’ensemble de son territoire et éviter que les milices d’autodéfense, et notamment les « Koglweogo », se substituent à l’État et exécutent des missions de maintien de l’ordre ».

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