Un avion de la compagnie AIR BURKINA effectuant la liaison Ouaga-Bamako, a failli s’écraser le 10 juillet 2016, à cause « de décisions homicidaires prises par la chaine de gestion techniques de ce vol », ont dénoncé mardi, une dizaine de passagers dans une lettre ouverte au ministre en charge des Transports.

Le Vol Air Burkina 2J 0512 B du 10 Juillet 2017 reliant Ouagadougou à Bamako, s’est déroulé ’’péniblement’’ et dans "des conditions météorologiques défavorables’’, ont écrit mardi une dizaine d’enseignants d’universités burkinabè au ministre des Transports.

« Les trente premières minutes du vol ont été les pires moments du voyage avec les difficultés de l’appareil à se stabiliser. En effet, se sont multipliés les décrochages dont deux auraient pu précipiter l’appareil vers le sol, occasionnant un nouveau crash en saison hivernale », relatent les plaignants.

« Les cris stridents des femmes, ceux d’une petite fille embarquée sans accompagnant à bord auxquels sont venus s’ajouter ceux des hommes au deuxième décrochage, laissaient croire à la fin de notre aventure humaine », poursuivent-t-ils.

Les protestataires réclament entre autres de AIR BURKINA, des excuses publiques et des sanctions contre les agents impliqués dans la gestion technique du vol.

« Nous nous réservons le droit, sur le fondement du droit positif et de la jurisprudence, de demander une réparation des souffrances physiques ou morales endurées durant le vol, du fait de la négligence des structures impliquées dans la gestion de notre vol », ont-ils encore écrit.

Une source contactée par l’AIB au sein de AIR BURKINA, a affirmé que la lettre est adressée au ministre des Transports et que par conséquent, la compagnie ne devrait pas « brûler les étapes ».

Elle a ajouté que le premier responsable de la compagnie qui est actuellement en mission à l’étranger, a été saisi par ses collaborateurs.