Moments éprouvants cet après-midi, devant la salle mortuaire de l’hôpital Saint-Joseph dans le 14e arrondissement de Paris, où parents, amis et anciens collègues sont venus dire adieu à l’Ivoiro-Burkinabè Seydou Zombra, décédé le 16 juillet des suites d’une longue maladie.

Ses deux garçons, Ibrahim et Nfa, leur sœur Rokia, venue de Suisse où elle vit, accueillent dans la dignité, ceux qui sont venus les soutenir dans l’épreuve. Au nom du Burkina, le ministre conseiller, Mamadou Sangaré était présent, à la tête d’une forte délégation, de même que des représentants du consulat général.

La mise en bière terminée, la foule lui rend un dernier hommage dans la salle de présentation où le corps est exposé. Le service funéraire musulman ferme le cercueil, le couvre d’une nappe, puis sous le coup de 14h20mn, aidé de ses deux fils, le transporte dans le corbillard en récitant le La ilaha ila.

Autrement dit, « que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui ». Le cortège funéraire s’ébranle en direction de la Mosquée Balzac à Vitry/Seine pour une prière.

La dépouille de celui qui était journaliste-musicien arrive demain à Abidjan, et l’inhumation est prévue vendredi au cimetière d’Adjamé Williamsville.

Adieu Seydou Zombra. Repose en paix et que les ancêtres te fassent une place parmi eux.

Kaceto.net