La communauté Ahmadiyya du Burkina Faso a dénoncé « le traitement cruel » infligé aux Rohingya en Birmanie, où selon l’ONU, plusieurs membres de cette minorité musulmane ont été récemment tués et plus de 370 mille contraints à l’exil.

« Tous les musulmans Ahmadi sont extrêmement affligés d’entendre parler du traitement cruel infligé aux musulmans au Myanmar (Birmanie) et nous prions pour que toutes ces cruautés et injustices arrivent à une fin immédiate », indique un communiqué de la communauté islamique Ahmadiyya, relayé par le site lefaso.net.

Pour le chef mondial de la communauté Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad, « toutes les personnes devraient être libres de pratiquer leur foi ou leurs croyances sans aucune crainte ».

La minorité Rohingya est persécutée depuis plusieurs décennies en Birmanie (en majorité bouddhiste), à cause notamment de ses origines et de sa foi musulmane.

Le 25 août 2017, à la suite de l’attaque d’une vingtaine de postes frontières attribués à des rebelles Rohingya, l’armée birmane a lancé des représailles, faisant plusieurs morts et près de 379 mille déplacés à la date du 13 septembre 2017.

« Le fait que ces musulmans soient ciblés en toute impunité résulte de la division et du sectarisme dans le monde musulman lui-même. S’il y avait une unité entre les nations et les communautés musulmanes, de telles tragédies ne se dérouleraient jamais », affirme Sa Sainteté Hazrat Mirza Masroor Ahmad.

En rappel, l’Ahmadiyya est une minorité religieuse née en Inde et se réclamant de l’islam. Parce que les Ahmadis reconnaissent leur fondateur, Mirza Ghulam Ahmad (1835-1908), comme prophète et messie à la suite du prophète Mohammad (PSL), ils sont incompris par les autres courants de l’Islam.

Agence d’Information du Burkina