Le Burkina Faso a été félicité par le Comité des droits de l’homme des Nations unies dont une délégation a séjourné à Ouagadougou du 18 au 21 septembre, a constaté l’AIB

« La délégation a constaté avec bonheur, la synergie qui existe entre les Organisations de la société civile et les autorités qui partagent la même ambition en matière de respect de droits humains », a déclaré Bamariam Koïta, l’un des membres de la délégation.

Selon lui, la délégation du Comité des droits de l’homme a également constaté que les Partenaires techniques et financiers du Burkina Faso sont disposés à renforcer leur coopération avec le pays.

« De manière générale, le climat de liberté d’opinion et de liberté de la presse constatés au Burkina Faso, nous ont facilités notre travail et nous félicitons le pays », a souligné M. KoÏta.

La délégation du Comité des droits de l’homme a séjourné à Ouagadougou dans le cadre du suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations faites à Genève, en 2015 pour la protection des droits de l’Homme au Burkina Faso.

Elle (la délégation) a été conduite par Bamariam Koïta, membre du Comité des droits de l’homme, accompagné du directeur du Centre pour les droits civils et politiques, Patrick Mutzenberg.

Au terme de sa visite au Burkina Faso, le comité a animé une conférence de presse, jeudi dans la soirée, à Ouagadougou pour présenter le rapport de quatre jours de travaux dans la capitale burkinabè.

A l’occasion, la délégation a été assistée des responsables du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et du peuple (MBDHP) et du Centre d’information et de formation en matière de droits humains (CIFDHA).

D’entrée de jeu, les conférenciers ont rappelé que le rapport final de la mise en œuvre du Pacte international relatif aux droits civils et politiques du Burkina Faso a été examiné les 28 et 29 juin 2015 à Genève par le Comité des droits de l’homme des Nations unies qui a adopté ses observations finales, le 11 juillet 2017.

« Trois recommandations prioritaires ont été dégagées et le Burkina Faso devait rendre compte de leur mise en œuvre un an après », a indiqué , Patrick Mutzenberg.

Il a cité, la question relative à la protection des droits des femmes et des enfants, celle portant sur le droit des prisonnier et enfin, la problématique des groupes d’auto-défenses.

A entendre les animateurs de la conférence de presse, les autorités Burkinabè ont transmis leur rapport à temps et « après l’avoir examiné, le comité des droits de l’homme est très satisfait des mesures prises vis-à-vis des recommandations prises à Genève en 2015 ».

MM Koïta et Mutzenberg ont félicité l’Etat burkinabè et l’ensemble des Organisations de la société civile (OSC) qui œuvrent dans le domaine de la protection des droits de l’Homme au Burkina Faso.

Pour sa part, le président du MBDHP, Chrysogone Zougmoré estime que tous les acquis sont à mettre à l’actif des OSC qui ont toujours mis en avant, les questions des droits de l’homme, à travers les interpellations incessantes des autorités burkinabè.

Au cours de son séjour au Burkina Faso, la délégation du Comité des droits de l’homme a eu des audiences et des séances de travail avec des autorités politiques, diplomatiques, des responsables d’OSC, etc.

Agence d’information du Burkina