Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir au Burkina), a effectué sa rentrée politique, samedi à Ouagadougou, sous le signe de la relance du parti dans la cohésion et la solidarité, a constaté l’AIB, dans la capitale burkinabè.

« Cette rentrée politique est une occasion pour nous de saluer les efforts qui ont été fournis par nos militants dans toutes les régions, dans toutes les provinces dans toutes les communes, dans tous les villages et secteurs du Burkina Faso », a déclaré Achille Tapsoba, président par intérim du CDP.

Selon lui, ces militants ont permis au parti de pouvoir résister aux différents passages difficiles et de se retrouver dans la volonté de reconstruire un parti plus fort, pour aborder les futures échéances électorales dans un futur proche.

« C’est pourquoi nous avons placé cette rentrée politique sous le signe de la relance du parti, mais également sous le signe de la cohésion et de la solidarité au sein du parti », a-t-il annoncé.

A entendre Achille Tapsoba, la rentrée politique du CDP a permis de communier avec les autres partis et formations politiques et de marquer la volonté d’aller vers « le dialogue politique que nous appelons de nos vœux, dans le sens d’aller vers la réconciliation nationale ».

De l’avis du président par intérim du CDP, au sein du parti, il y a de réels motifs de satisfaction qui se traduisent par le renouvellement des structures et organes à tous les niveaux.

En effet, a-t-il poursuivi, 38 sections et près de 245 sous-sections ont été validées au cours de la 60e session du Bureau politique national (BPN).

L’autre motif de satisfaction, selon Achille Tapsoba, est la « pertinente contribution » du parti aux activités au sein de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation (CODER) et du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ».

Dans son intervention, M. Tapsoba dénoncé la « constante morosité de la situation économique ».

Le président par intérim a eu une pensée pour l’ex-président Blaise Compaoré, fondateur du CDP, actuellement en exil à Abidjan, en Côte d’Ivoire, suite à l’insurrection populaire.

Il a souhaité vivement que le président Compaoré et sa famille reviennent au Burkina Faso, ainsi que tous les autres réfugiés politiques du pays.

Evoquant la perte du pouvoir par l’ex-parti majoritaire, Achille Tapsoba a positivé quand il déclare que « le CDP a eu l’opportunité de connaître la chute ».

Et d’ajouter que « nous devons tirer toutes les leçons de cette période de notre histoire ».

La rentrée politique du CDP intervient après plusieurs mois de léthargie du parti.

Agence d’information du Burkina