Avec ses tours futuristes, son économie florissante, dopée par la présence de firmes internationales, sa main-d’oeuvre qualifiée, Dubaï est devenu en quelques décennies un pôle d’attraction pour les investisseurs étrangers. La Rencontre annuelle sur l’investissement (AIM) en est l’exemple achevé. Le Burkina, qui a déjà participé à ce rendez-vous d’affaires, y sera à nouveau en avril prochain

Hier de 24 octobre dans l’après-midi, le premier ministre Paul Kaba Thiéba a reçu en audience Walib Farghal, directeur général de la Rencontre annuelle sur l’investissement prévue pour se tenir du 09 au 11 avril 2018 à Dubaï, dans les Emirats Arabes Unis. Il est venu présenter au premier ministre la Rencontre annuelle pour l’investissement qui a lieu chaque année à Dubaï et formuler le souhait de voir des porteurs de projets burkinabè présents à cette rencontre. A commencer par ceux qui s’intéressent aux secteurs tels que l’agriculture, l’élevage, l’énergie et le tourisme.
Une requête acceptée par le premier ministre burkinabè, convaincu que les Investissements directs étrangers (IDE) sont un levier de croissance pour les pays qui aspirent à l’émergence. « Par chance, nous venons d’apprendre que le Burkina a répondu présent à l’expo qui aura également lieu à Dubai en 2020 ; donc nous serons contents d’accueillir votre pays en 2018 et en 2020 », a confié le DG de la Rencontre.
Selon lui, vu la position géographique du Burkina Faso, sans ouvertures sur la mer, notre pays a tout intérêt à participer à ce rendez-vous d’affaires où les banquiers, investisseurs du monde s’y retrouvent pour saisir des opportunités. « Dans le monde des affaires et des investissements pour les pays étrangers, il est important de travailler avec le secteur privée. Aucun investisseur ne va venir travailler avec le gouvernement seul, mais aimerait que soit associé le secteur privé. Le gouvernement est incapable de développer des projets, mais il est important de travailler avec le secteur privée », a conclut Walib Farghal.

Frédéric Thianhoun
Kaceto.net