Le peuple du Burkina Faso est en quête permanente de démocratie de liberté et de justice, a reconnu, mardi à Ouagadougou, le ministre en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, à l’occasion de la commémoration du 3è anniversaire de l’insurrection populaire de fin octobre 2014.

Selon le ministre Sawadogo, c’est la recherche de ces trois valeurs qui « a fait sortir le peuple burkinabè les 30 et 31 octobre 2014, jusqu’à ce que certains filles et fils du pays ait versé leur sang ».

Evoquant la commémoration du troisième anniversaire du soulèvement populaire, Siméon Sawadogo, par ailleurs, président du comité d’organisation, a renseigné qu’il a eu deux actions essentielles. Et d’expliquer qu’en plus du cérémonial du dépôt de gerbe de fleurs, il y a eu l’ensemble des réflexions, des contributions qui se sont matérialisées à travers des débats organisés par d’autres structures telles que les partis politiques ou des Organisations de la société civile (OSC).

De l’avis du ministre, les dits débats visent comme objectif, le renforcement de la démocratie au Burkina Faso. Il a fait remarquer qu’au niveau du gouvernement, la commémoration a commencé depuis le 26 octobre.

« Cette commémoration s’est faite à travers l’organisation de prières dans les mosquées, des églises, des temples pour qu’il y ait la paix au Burkina Faso, pour que Dieu bénisse notre pays, et l’ensemble de ses enfants dans leur engagement permanent de travailler dans la démocratie pour que la justice soit et que la démocratie puisse se renforcer », a ajouté le ministre.

Le Burkina Faso a commémoré, ce mardi (jour férié, chômé et payé), le troisième anniversaire de l’insurrection populaire de fin octobre 2014, à travers plusieurs activités dont le dépôt de gerbes de fleurs, en présence du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en hommage aux martyrs.

A l’occasion, l’assistance a chanté l’hymne national puis a observé une minute de silence à 10 heures (GMT et locales), à la mémoire des martyrs de l’insurrection populaire et du putsch de septembre 2015.

Ce cérémonial a été l’activité phare de la commémoration de l’an III de l’insurrection populaire des 30 et 31 Octobre 2014, organisée par les premières autorités du pays.

C’est en 2016 que le président du Faso a décrété que désormais chaque 31 octobre est férié chômé et payé au Burkina Faso, à la mémoire des victimes et des martyrs de l’insurrection populaire de fin octobre 2014 et du putsch manqué de mi-septembre 2015.

Agence d’information du Burkina