Suite à l’agression dont elle avait été victime en mai dernier, l’artiste "Adja Divine" avait porté plainte la police et contre X. Le dossier vient d’être vidé et curieusement, seule une personne a été condamnée

"L’affaire Adja Divine", du nom de l’artiste musicienne, avait choqué l’opinion.
En mai dernier, elle avait été insultée, battue et déshabillée, exposant sa féminité en plein jour, aux regards voyeuristes d’une foule ivre de violence.
Elle avait été accusée à tort, d’avoir volé un bébé. Suite à son agression, elle avait déposé une plainte contre X et contre la police qu’elle avait tenté d’éviter, prétextant l’invalidée de l’assurance de son véhicule.
Après enquête, seul Jean-Baptiste Ilboudo, dit Naaba a été accusé d’outrage à la pudeur, coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail (ITT) de 21 jours.
Placé d’abord sous mandat de dépôt, il vient d’être jugé et condamné le 10 novembre à 3 mois de prison ferme, contre 4 requis par le ministère public.
Adja Divine, de son vrai Adjaratou Diessongo avait demandé un franc 1 au titre des dommages et intérêts, juste pour laver son honneur et sa respectabilité salis par cette accusation de vol d’enfant.
Ce qui est pour le moins curieux dans cette affaire, c’est que Jean-Baptiste Ilboudo, dit Naaba paie seul pour une violence qui, au vu des images, a été le fait de plusieurs personnes. Il y a dans ce verdict le goût d’une justice partielle qui ne s’est pas donné les moyens de cerner l’affaire dans sa globalité, érigeant Jean-Baptiste Ilboudo en coupable expiatoire.

Kaceto.net