Le Syndicat des travailleurs de l’Action sociale (SYNTAS) a annoncé jeudi, une grève de 96 heures à compter du 19 décembre 2017, pour exiger du gouvernement la satisfaction de leur plateforme revendicative.

« Nos deux structures (SYNTAS et CGT-B) appellent les travailleuses et travailleurs du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille à observer un arrêt de travail de 96 heures, pour compter du mardi 19 décembre au vendredi 22 décembre 2017 », a indiqué le secrétaire général du SYNTAS, Juste Koumara Logobana.

M.Logobana qui s’exprimait jeudi lors d’un point de presse, a précisé que le gouvernement est resté « de marbre et a fait la sourde oreille » face à leurs préoccupations qui s’articulent en huit points.

Il s’agit entre autres, de l’annulation des nominations de complaisance, du rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil ou de permanence, de l’adoption d’un statut particulier au profit des personnels du ministère et de la dotation des services en équipements et en moyens logistiques.

Il a également rappelé que depuis plus d’une année, les travailleurs du ministère ont à travers des conférences de presse, des lettres d’interpellation, des sit-in et des grèves, interpellé l’autorité.

Face à ces préoccupations, les autorités font « étalage de leur incapacité à (les) résoudre et adoptent de surcroit une altitude de mépris », foi de M.Logobana.

Les organisateurs ont par ailleurs précisé qu’au cours des 96 heures de grève, une marche est prévue en direction de l’Assemblée nationale le 20 décembre 2017 en vue de transmettre un message d’interpellation.

Agence d’information du Burkina