Seulement 5,24% de femmes occupent des postes de responsabilités (Directrice ou rédactrices en chef) dans 140 médias burkinabè, une « misère de position » relevée par une étude.

Dans le rapport 2016 sur la liberté de la presse au Burkina Faso, incluant une thématique spécifique, présenté le jeudi 14 décembre 2017 par le Centre National de Presse Norbert Zongo (CNP-NZ), la place des femmes dans les médias n’est pas reluisante.

A l’issue de l’étude « Place et image des femmes dans les médias burkinabé », Dr Lassané Yaméogo attribue une note de 1,34/4 par rapport au postes de responsabilités qu’elles occupent et aux représentations véhiculées sur celles-ci.

En effet, seulement 5,24% de femmes occupent des postes de responsabilités, notamment en tant que directrice ou rédactrices en chef, dans 140 médias burkinabè (59% des organes paraissant ou émettant effectivement), une « misère de position » relevée par Dr Yaméogo.

Toutefois, la télévision (6,40%) responsabilise davantage les femmes que la radiodiffusion (5,46%), la presse en ligne (5,05%) et la presse écrite (4,09%).

Lassané Yaméogo a d’ailleurs noté que de façon générale, les femmes sont sous-représentées (25%) dans la profession de journaliste, à cause de facteurs à la fois structurels, conjoncturels, historiques et contemporaines.

Agence d’Information du Burkina