Du 26 au 28 janvier 2018 s’est tenu à Paris, au stade Pierre de Coubertin, l’Open Paris Karaté, une compétition internationale de référence qui se déroule au début de chaque année. Cet événement regroupe les meilleurs compétiteurs au monde. Organisé sur trois jours, l’Open Paris Karaté a vu s’affronter les meilleurs techniciens (kata) et combattants de la planète chez les hommes et chez les femmes.
Intégré au circuit de compétition « Karate 1 – Premier League » de la Fédération mondiale de Karate (WKF) et classé au premier rang des organisations mondiales fin 2016 par cette même WKF, l’Open Paris Karaté permet aux compétiteurs internationaux de remporter des points pour se classer dans le ranking WKF.
Pour l’édition 2018, plus de 850 compétiteurs, figurant tous dans les 100 meilleurs karatékas mondiaux pour chaque catégorie, étaient présents.
L’Afrique était présente à Pierre de Coubertin, à travers l’Afrique du Sud, le Sénégal, la Tunisie, le Bénin et l’Egypte qui y avaient des compétiteurs. Mais dans la tribune, néanmoins, le Burkina Faso était présent à travers le président de la Fédération Burkinabè de karaté, Oumar Yugo, qui, au détour d’activités diverses dans l’hexagone, a suivi les épreuves et les apprécie

Que représente l’Open de Paris ?

Oumar Yuga : « L’Open de Paris est une compétition importante. Après les mondiaux, nous avons en termes d’importance, l’Open de Paris, et l’Open de Dubaï. L’Open de Paris est ouvert à tous les pays du monde, et bon an mal an, une cinquantaine de pays se retrouvent ici. Il y a des conditionnalités, ne peut venir à l’Open que celui qui a un classement mondial. »

Il n’y a pas de participant burkinabè, est-ce-à dire que le championnat de notre pays n’est pas de bonne facture ?

Oumar Yugo : « Du tout, on vient de finir l’Open de Ouaga, qui avait pour objectif de créer un engouement au niveau régional, susciter l’émulation, dans le but de préparer le championnat de la zone 3, et de viser les championnats d’Afrique au Rwanda, pour le 12 août 2018. Nous sommes en phase de mobilisation des ressources humaines pour faire mieux aimer cette discipline, afin d’avoir à terme, des compétiteurs aguerris, qui, pourquoi pas, pourront venir titiller les meilleurs mondiaux ici à Pierre de Coubertin, un jour. Mais en attendant, il faut avouer que nous n’avons pas encore une équipe nationale prête, tant au plan technique qu’au plan de l’expérience et des moyens, car il faut savoir se donner des objectifs, et pour nous, c’est d’abord le championnat d’Afrique, pas l’Open de Paris.
Moi, ma présence ici, c’est pour venir soutenir mon collègue du Bénin qui a un compétiteur, mais aussi, échanger avec certains collègues présidents de fédérations nationales à travers le monde ».

*Le titre est de la rédaction

R. Auguste Bambara
Servie de presse Ambassade du Burkina à Paris