Le Secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) a initié lundi à Ouagadougou, dans la soirée, une rencontre d’échanges avec les journalistes, sur l’opérationnalisation de l’Assurance maladie universelle (ASU) au Burkina Faso.

Selon les chiffres de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) de 2014, moins de 40% des pauvres ont accès aux services de base, notamment les femmes et les enfants.

Face à cette situation, le gouvernement a pris des mesures et des engagements au nombre desquels figure l’A2ssurance maladie universelle (AMU) pour faciliter l’accès aux soins de santé aux plus vulnérables.

Pour la réussite d’une telle mesure, le SPONG a initié une rencontre d’échanges le lundi à Ouagadougou avec les femmes et hommes de médias afin d’accélérer l’opérationnalisation de l’AMU au Burkina Faso.

Selon le secrétaire technique du projet, Yves Kinda, l’objectif principal de cette rencontre d’échanges et de plaidoyer avec les journalistes, est de renforcer le processus de la participation citoyenne et de suivi de l’AMU dans le pays.

Pour M. Kinda, les communications se sont focalisées sur l’état des lieux, les défis, les perspectives de l’AMU au pays des Hommes intègres.

« Les échanges vont permettre d’enrichir les débats et permettront aux parties prenantes de définir les pistes de collaboration pour faire de l’AMU, une réalité au Burkina », a-t-il indiqué.

Il a signalé que le projet a démarré en 2008, avec des consultations, des tournées, des ateliers, des études et des voyages peine toujours à décoller, du fait d’une absence de volonté politique.

Yves Kinda a, par ailleurs, expliqué, qu’un calendrier d’opérationnalisation de l’AMU a été adopté le 24 février 2018 avec la création d’une Caisse nationale d’assurance maladie universelle le 1er mars passé.

Le secrétaire technique de l’AMU a précisé que le projet va couvrir tous les citoyens burkinabé et s’auto-financer pour pouvoir payer ses prestations de service.

« L’AMU va permettre d’améliorer la politique sanitaire du gouvernement en matière de service sociaux de base », a- t-il soutenu.

M. Kinda a conclu que l’efficacité de l’assurance maladie universelle au Burkina passe par la veille citoyenne.

Agence d’information Burkina