Dans un communiqué publié le 26 mai, le gouvernement avait rappelé sur un ton ferme, que le sit-in annoncé par la Coordination syndicale des agents du ministère de l’Economie et des finances à partir du 28 jusqu’au 1er juin allait être analysé comme une grève illégale et traitée comme telle. Il vient de mettre sa menace à exécution. Hier, en conseil des ministres, de hauts cadres de l’administration ont été relevés de leurs fonctions. Dans un point de presse, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement a été clair : tous ceux qui participent aux sit-in seront sanctionnés.
On s’achemine vers un durcissement du conflit social, d’autant que la CS-MEF entend reconduire le mouvement du 4 au 8 juin. Pis, selon une source syndicale, après les sit-in, les agents pourraient passer à la vitesse supérieure en entamant une grève.

SONT relevées de leurs fonctions, les personnes dont les noms suivent :

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
  Monsieur SEBOGO Antoine, Mle 216 180 D, Inspecteur du trésor, précédemment Trésorier principal de Orodara ;
  Monsieur KABRE Bernard, Mle 111 130 N, Administrateur des services financiers, précédemment Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre Muraz ;
  Monsieur OUEDRAOGO Soumaila, Mle 225 102 E Administrateur des services financiers, précédemment Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre agricole polyvalent de Matourkou.

Au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
  Monsieur TRAORE Ignace, précédemment Directeur général de la Minoterie du Faso (MINOFA).

Kaceto.net