Entre 2011 et 2018, la lecture des journaux en format papier a baissé de 45%. C’est ce que révèlent les prévisions de la consommation des médias, édition 2018, récemment publiées par l’agence de consultation marketing Zenith. L’entreprise spécialisée en analyse de données vient confirmer une situation devenue palpable, ces dernières années.

Alors qu’en 2018, les experts de Zenith voient la consommation de médias par personne se rapprocher des 472 minutes, en moyenne, par jour, avant de grimper à 492 minutes en 2020, les journaux en format papier sont les grands perdants. Ancien incontournable des médias de masse, la presse écrite publiée sous le format papier est littéralement abandonnée au fur à mesure de la transition numérique.

En plus de la lecture des journaux papier, qui a décru de 45%, entre 2011 et 2018, celle des magazines en format papier a chuté de 56% sur la même période. Pour faire simple, la presse écrite devra migrer vers le format numérique ou se résoudre à disparaitre.

Pendant que les autres continents ont intégré ce paramètre et s’y adaptent tant bien que mal, les dinosaures de la presse écrite africaine sont frappés de plein fouet par des changements qui étaient pourtant bien prévisibles.

Si en Côte d’Ivoire, par exemple, les éditeurs de presse se sont associés pour créer une plateforme numérique servant à distribuer leurs articles de presse, de nombreux médias africains, historiquement tournés vers le papier, commencent à déchanter. Et avec la croissance exponentielle des internautes et des utilisateurs de mobiles en Afrique, le basculement des médias papier vers le digital est devenu inévitable.

Agence ECOFIN