L’épouse du Président du Faso, Madame Sika Kaboré, a dit fonder l’espoir pour de meilleurs résultats dans la lutte contre le cancer, ce jeudi dans la matinée à Ouagadougou, dans son discours d’ouverture du séminaire régional de haut niveau sur la promotion de la sensibilisation à la lutte contre le cancer et les programmes de plaidoyer dans les Etats membres du groupe Afrique de l’Organisation de coopération islamique (OCI).

Selon l’Agence de recherche en la matière, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le cancer constitue la seconde cause de décès dans le monde avec environ 8,8 millions de victimes enregistrées en 2015, a indiqué Madame Kaboré.
Au Burkina Faso, comme un peu partout dans les pays du groupe Afrique de l’OCI, 7 800 cas sont diagnostiqués chaque année avec 25 décès par jour et ce, depuis 2012.
C’est pourquoi, sans un sursaut décisif visant à créer les conditions optimales pour contenir les dégâts sociaux, économiques et psychologiques liés au cancer, le nombre de personnes et de familles frappées ne cessera de croitre, a fait remarquer la Première dame du Burkina Faso. Elle a, pour ce faire, réaffirmé la nécessité pour les Premières dames d’être en première ligne de la lutte contre cette maladie, aux côtés des pouvoirs publics et des partenaires au développement pour le plus grand bonheur des populations africaines.

« Il est impérieux que dans nos Etats respectifs, des mesures fortes soient prises en termes de politiques publiques pour non seulement créer, équiper et rapprocher les centres de soins des couches les plus vulnérables, mais aussi réduire considérablement les coûts de traitement par des subventions », a précisé l’épouse du Président du Faso.
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre, à laquelle a assisté le chef de l’Etat burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, réunit les Premières dames du Burkina Faso, de la Gambie, de la Guinée-Bissau, de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Nigéria, du Tchad et de la Sierra Leone. Les Premières dames du Gabon, du Mali et du Cameroun sont représentées à ce séminaire régional de haut niveau.
Une déclaration « dite de Ouagadougou », est attendue à l’issue des travaux.

Direction de la communication de la Présidence du Faso