Le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a appelé vendredi, à une gestion ’’en parfaite intelligence’’ des frontières, afin de lever les risques et les contraintes liées au partage avec les voisins.

« Il est impérieux pour nous, d’œuvrer non seulement, à la délimitation précise de nos frontières en parfaite intelligence avec nos voisins, et de prendre toutes les mesures appropriées pour assurer une gestion efficace et efficiente des risques, des contraintes et des problèmes que suscitent le partage de ces frontières », a affirmé Paul Kaba Thiéba.

Ces contraintes, a-t-il précisé, sont liées à la liberté de circulation des biens et des personnes de part et d’autres des frontières, dans un contexte marqué par des défis sécuritaire et alimentaire.

Le Burkina Faso, pays enclavé au cœur de l’Afrique de l’Ouest, partage 3 615 km de frontière avec six voisins. Il a saisi les tribunaux pour régler des litiges avec le Niger et le Bénin mais est entré en guerre en 1985 avec le Mali.

« Les frontières si elles sont mal appréhendées peuvent être sources de conflits, elles peuvent être source de tensions et susceptibles de compromettre les efforts de développement des Etats », a souligné Paul Kaba Thiéba.

Le Premier ministre burkinabè s’exprimait à l’ouverture d’une session de la Commission nationale des frontières dont il est le président.

Le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo a relevé des besoins matériel et financier pour permettre une prise en charge conséquente des dossiers relatifs au bornage des frontières et aux contentieux opposant le Burkina Faso à certains pays.

AIB