Le ministère de la Communication et des Relations avec le parlement a initié vendredi à Ouagadougou, une conférence publique pour améliorer le contenu des émissions interactives au Burkina Faso.

Selon le ministre en charge de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, les émissions interactives jouent un rôle essentiel dans l’ancrage et dans le renforcement de la bonne gouvernance, de la démocratie et de la cohésion sociale.

M. Dandjinou s’exprimait vendredi à Ouagadougou, à l’ouverture des travaux d’une conférence publique intitulée « Contribution des émissions interactives à la promotion de la bonne gouvernance au Burkina Faso ».

Pour lui, les émissions d’expressions directes contribuent à interpeller les gouvernants sur certains dysfonctionnements de l’appareil de l’Etat.

« Les émissions interactives consacrent la participation des auditeurs ou téléspectateurs à la gestion de la chose publique par appel téléphonique ou par envoi de SMS ou encore par intervention directe », a- t-il soutenu.

Rémis Fulgance Dandjinou a déploré les limites liées aux manquements de l’éthique et de la déontologie de ces espaces de débats directs soulevés par le Conseil supérieur de la communication (CSC).

De son avis, les risques de dérapages de ces émissions sont accrus d’où une exigence de plus de la part des animateurs.

« Nous devons donc tous travailler à améliorer le contenu de ces productions afin d’en faire des espaces d’échanges, fructueux et responsables pour l’intérêt supérieur du Burkina Faso », a- t-il ajouté.

Le ministre en charge de la Communication a souhaité que les échanges portent sur la sensibilisation des acteurs des émissions, leur responsabilité sociale, la promotion du civisme et de la gouvernance ainsi que l’éducation des médias.

A écouter le conférencier de la rencontre, Jean Paul Toé, ces espaces de débat et de partage d’expériences renforcent l’esprit de citoyenneté et de la bonne gouvernance.

M. Toé affirme que ces canaux d’interpellation des citoyens permettent aux dirigeants de rendre compte de la gestion des affaires de l’Etat aux gouvernés.

Il a signalé que les émissions interactives montrent parfois des limites d’où une nécessité de revoir le contenu des productions des médias audiovisuels.

L’animateur du jour a, enfin, conclu que ces échanges vont améliorer davantage le contenu des émissions directes pour le renforcement de la bonne gouvernance au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina