Le Comité international mémorial Thomas-Sankara (CIM-TS) a commémoré, lundi à Ouagadougou, le 31e anniversaire de l’assassinat du père de la Révolution burkinabè, Thomas Sankara, par la pose de la première pierre d’un monument à son honneur, au Conseil de l’entente, lieu où il a trouvé la mort.

« Aujourd’hui les héritiers, amis, sympathisants et la Nation veulent le faire renaitre de ses cendres, sur le site du conseil de l’entente où, un jeudi dans l’après-midi, il a été fauché par des balles assassines et traitresses », a déclaré le président du CIM-TS, le colonel Bernard Sanou.

Le colonel Sanou s’exprimait lundi à Ouagadougou, à l’occasion du 31e anniversaire de l’assassinat Thomas Sankara.

Pour lui, le monument qui va rendre hommage à Thomas Sankara sera symbolisé par « une statue géante de cinq mètres en ronde bosse » en bronze.

Selon l’architecte Jean Luc Bambara, la statue sera montée sur un socle en béton de trois mètres de haut en forme pyramidale à quatre(4) faces comportant sur chacune de ses quatre faces, trois (3) visages incrustés en « haut relief » et des douze (12) compagnons du capitaine Sankara.

A l’occasion, le ministre en charge du tourisme Abdoul Karim Sango a souligné que le gouvernement va jouer sa partition dans la réalisation de ce mémorial.

M. Sango a aussi indiqué que cette commémoration interpelle tous les Burkinabè sur les idéaux d’un homme qui prônait le développement du Burkina Faso.

Le capitaine Thomas Sankara président du Faso (1984-1987) a été tué le 15 octobre 1987, avec 12 autres compagnons, lors du coup d’Etat qui a propulsé Blaise Compaoré au pouvoir.

Après 27 ans de règne, le régime Compaoré a été chassé par une insurrection populaire, en fin octobre 2014, alors qu’il s’apprêtait à modifier la Constitution afin de prolonger son mandat présidentiel.

Agence d’Information du Burkina