Le Caucus genre de L’Assemblée nationale et le ministère de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille (MFSNF) ont échangé hier mardi, sur la relecture de la loi quota genre, pour une meilleure participation des femmes aux scrutins législatifs et municipaux du pays, rapporte le quotidien d’Etat « Sidwaya ».

Selon le journal public « Sidwaya », Burkina Faso enregistre toujours une inégalité, entre homme et femmes, surtout dans le monde avec une faible participation des femmes.

La même source indique que l’hémicycle burkinabè et le ministère en charge de la femme ont initié hier mardi, un atelier technique d’examen et de relecture de la loi portant fixation de quotas genre, afin de favoriser une meilleure participation féminine aux élections législatives et municipales.

Elle précise que cette rencontre d’échanges va permettre de parer à une situation qui entraîne une injustice sociale jouant négativement sur le processus de développement du pays.

Le journal affirme que la secrétaire d’Etat, chargée des affaires sociales, des personnes vivant avec un handicap et de la lutte contre l’exclusion sociale, Yvette Dembélé, a renseigné que le Burkina Faso a adopté en juillet 2009, la loi sur la politique nationale genre.

Sidwaya mentionne également que ladite politique est de bâtir une société « débarrassée de toutes formes d’inégalité et d’iniquité de genre et qui assure à l’ensemble de ses citoyens, les sécurités essentielles pour leur épanouissement culturel, social, politique et économique ».
D’après le journal, les élections municipales et législatives de 2012, 2015 et 2016, selon elle, ont constitué des phases tests de l’efficacité de cette loi.

« L’analyse des résultats engrangés sur le terrain révèle certes des défis, mais des insuffisances et de nombreux défis restent encore à être relevés d’où la nécessité de la relecture », poursuit le quotidien d’Etat citant Yvette Dembélé.

Le journal public renchérit que la présidente du Caucus de l’Assemblée nationale, Worokya Roumba, a déploré la faible représentativité des femmes sur la scène politique malgré l’implication de l’Etat.

Sidwaya souligne enfin que la patronne du Caucus a signalé que 19% des députés étaient des femmes en 2012 et que ce taux est passé de 11% en 2015.

AIB