Les agents de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) du Burkina Faso ont entamé un mouvement d’humeur illimité pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail, a-t-on appris mardi de source médiatique et syndicale.

Selon leSecrétaire général (SG) du Syndicat national des agents GSP (SYNAGSP),Abdou Dramane Thiombiano qui s’exprimait dans le journal en ligne WakatSéra.com, « pendant le temps de ce mouvement d’humeur, les services seront au ralenti ».

Le responsable syndical a aussi expliqué dans le média que dans les établissements pénitentiaires du pays, les GSP ne vont plus recevoir de détenus ni les convoyer dans les palais pour être jugés ou pour être entendus par leurs juges « puisqu’il n’y a plus d’escortes et de réceptions dans les Maisons d’arrêt et les tribunaux ».

Abdou Dramane Thiombiano a précisé que le mouvement entamé lundi est à durée indéterminée, mais que tout dépendra de ce que le gouvernement leur réservera comme réaction.

Il regrette que « jusqu’à présent on n’a pas eu une quelconque autorité ou une personne qui nous a touchés en la matière ».

A entendre le SG du SYNAGSP, les préoccupations de la corporation concernent, entre autres, les décrets et les arrêtés qui signés depuis 2017 mais qui ne sont pas toujours pas appliqués.

« Jusqu’à présent nous ne sommes pas en possession de notre dû, une année après la signatures des arrêtés et décrets », a déploré M. Thiombiano, ajoutant qu’il y a aussi la problématique de matériels.

« Il y a une unité spéciale chargée d’aller chercher les détenus exceptionnels, c’est-à-dire les présumés djihadistes, un peu partout, pour venir les mettre à la prison de haute sécurité (à Ouagadougou), mais qui n’est pas dotée de matériels nécessaires », a-t-il confié au confrère.

Agence d’information du Burkina