Les acteurs de la chaine des transports et des logistiques de la diaspora ont animé un point de presse le 27 octobre pour dénoncer « la mauvaise gestion du fret dans les différents ports ou interviennent les acteurs burkinabè ». Cette rencontre avec les journalistes s’est faite en présence de délégations venues du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire ainsi que du Burkina

Des compatriotes de la diaspora réunis au sein de l’Association des transporteurs routiers en Côte d’Ivoire ( ATBCI) ne sont pas du contents de l’organisation et la gestion par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) des secteurs des transports et la logistique. Ils l’ont fait savoir le 27 octobe au cours d’un point de presse à Ouagadougou au cours duquel ils ont dénoncé "la mafia" qui règne dans ses secteurs. « Certaines institutions comme le CBC dont la présence consiste à faciliter le passage du fret burkinabè tant à l’import qu’à l’export, travaille de manière unilatérale avec un des syndicats burkinabè, qui est l’Organisation des transports burkinabè », déplorent-ils. À les en croire, certains agents de l’OTRAF seraient à la base d’une "mafia" en exigeant que les transporteurs payent certaines sommes sans base juridique. Ils sont très déçus par l’attitude de certains cadres du CBC qu’ils accusent de "couvrir ces actes ignobles ».
Le président de l’ATBCI, Ahmed Lingani a confié avoir plusieurs fois saisi les autorités compétentes sur le seujet mais dit-il, jamais aucune suite n’a été donnée à ses plaintes. A travers ce point de presse, lui et ses camardes entendent attirer l’attention des autorités burkinabè quant aux agissements de certaines personnes mal intentionnées. « Les transporteurs souffrent vraiment mesdames et mesieurs », ont-ils fait savoir. Ahmed Lingani dénonce un favoritisme au profit de l’OTRAF, raison pour laquelle, selon lui, "la crise est répétitive dans ce secteur".
Il estime que pour trouver une solution à la crise, il est nécessaire que tous les acteurs soient mis sur un pied d’égalité et qu’une sutrture neutre soit créée à laquelle seront associés des représentants de différentes structures pour réfléchir à de nouvelles solutions. "Il est plus que nécessaire et urgent que le président du Faso lui-même se saisisse du dossier, ce qui traduira la mise en œuvre des engagements que qu’il a pris vis-à vis de ses compatriotes de la diaspora lors du Forum de la diasopra tenu en juillet dernier", a déclaré Inoussa Ouédraogo, un membre de l’ATBCI

Frédéric Tianhoun
Kaceto.net