La Confédération général du travail du Burkina (CGTB) a fait lundi, le bilan de ses trente années de lutte pour renforcer les activités syndicales et améliorer les conditions de vie des travailleurs du pays.

La Centrale syndicale confédération générale du travail du Burkina (CGTB) a tenu son septième conseil syndical ordinaire du 27 au 29 octobre à la bourse de travail de Ouagadougou au cours duquel elle a fait le bilan de ses trente années de lutte.

Selon le Secrétaire général (SG) du CGTB, Bassolma Bazié, cette activité a été un cadre d’enseignements qui a servi à revisiter les grands moments de lutte pour la création du courant révolutionnaire de lutte de classes au Burkina Faso.

D’après le SG, les échanges ont permis de dégager des perspectives en vue de renforcer le courant syndical pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des Burkinabè.

Ce conseil syndical ordinaire qui coïncide avec les trente ans d’existence de la structure est placée sous le thème : « la CGT-B : 30 ans de vie et de pratique de syndicalisme révolutionnaire de lutte de classe : Bilan et perspectives ».

Ce rendez-vous a regroupé des responsables syndicaux venus du Niger, du Benin, du Mali, de la Côte d’Ivoire et de la France.

Bassolma Bazié a, par ailleurs, analysé la situation socio-politique et économique (diktat de puissances néocoloniales, mal gouvernance) dans le monde en Afrique et au Burkina Faso.

Créée en 1988, la CGT-B se réclame du courant syndicalisme révolutionnaire de lutte des classes qui regroupe 12 syndicats nationaux et 70 syndicats d’entreprises.

Agence d’information du Burkina