A Ouagadougou, capitale du Burkina Faso, se développe la pratique des abattages clandestins d’animaux au mépris des conditions d’hygiène et de santé. Ainsi, des animaux malades amaigris, ceux morts de suite d’épizooties sont souvent revendus à viles prix à des bouchers clandestins dans des marchés et angles de rues des quartiers.

Ces animaux infectés de pathologies diverses étant impropres à la consommation, constituent de véritables dangers pour la santé des populations. Malgré des traques policières parfois menées contre l’abattage clandestin, la pratique, tel le naturel, revient au galop à Ouagadougou comme dans plusieurs villes et villages du Burkina Faso, voire d’Afrique. Ces viandes de chèvres, moutons, bœufs, porcs etc…, demeurent de potentiels réservoirs microbiens que des citoyens consomment au péril de leur santé sous le prétexte de leur coût amoindri. En effet, les bouchers clandestins vendent ces viandes à des prix oscillant entre 200 et 300 FCFA. Heureusement, des bouchers professionnels, soucieux de la santé de la population, se constituent de plus en plus dans des marchés et espaces bien aménagés de la ville de Ouagadougou pour la vente de viande provenant de l’abattoir frigorifique. Ces viandes sous contrôle médical, identifiables par des cachets, se vendent à partir de 500 FCFA avec des reçus remis aux clients. Ce sont des viandes de bonne qualité qui se distinguent de celles flasques et pâles vendues à bas prix avec tous les risques sanitaires inhérents. A chacun de faire un choix conséquent de viande.

Agence de presse Labor