En Côte d’Ivoire, les autorités veulent séduire les investisseurs chinois. Alors que le pays a attiré 2 158 milliards de francs CFA d’investissements directs étrangers, entre 2013 et 2018, la part de la Chine sur cette période n’est que de 33,2 milliards, soit 1,5% du total.

Selon le Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), cet investissement a permis la création de 1111 emplois sur la même période, pour des salaires d’environ 3 milliards FCFA.

Si la part de la Chine est encore marginale dans l’investissement en Côte d’Ivoire, les autorités n’ont pas de doute sur le fait que l’implication de Pékin dans le pays pourrait être plus importante.

« Quand on regarde cette proportion, il y a une marge de progression, des efforts à faire et je voudrais m’adresser aux autorités chinoises pour qu’on passe de 1,5% à 50%, pourquoi pas ? », a déclaré Jean-Louis Niagne, chef de projet intelligence économique au Cepici.

« Imaginez si les investissements privés chinois passent, ne serait-ce qu’à 5% ou 10%, et voyez l’impact social en termes de création d’emplois », a-t-il poursuivi, avant d’indiquer que l’investissement chinois privilégiait, jusque-là, des secteurs comme les Bâtiments et travaux publics (BTP), les industries extractives, l’industrie manufacturière ou encore la pêche.

L’Europe reste le premier investisseur en Côte d’Ivoire avec 20% des investissements totaux enregistrés dans le pays, suivie de l’Asie (10,57%) et de l’Amérique (1,4%). L’investissement national représente, à lui seul, environ 33% de l’investissement total enregistré dans la nation éburnéenne.

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