La foule nombreuse et socialement cosmopolite est là. Silencieuse. Amis, parents, collègues, etc., sont comme privés de parole. Le silence pour exprimer son désarroi et son impuissance face à la disparition de Macaire Koutaba, qui a finalement succombé samedi 26 janvier au matin à une longue maladie contre laquelle il se battait courageusement depuis 2017.
Le dimanche 27 janvier, au cimetière catholique de Guilongou, dans l’Oubritenga, l’émotion était grande au moment de descendre, sous un ardent soleil, le cercueil contenant le cadavre de Macaire au fond de ce fichu trou. "Son lieu de repos éternel" a dit le catéchiste qui récitait la prière des morts. Puis, on a posé les dalles et mis du béton, avant de reboucher la tombe.
C’est donc bien vrai. On ne verra plus Macaire. Pour sa famille, une absence éternelle. On pense à sa mère, qui doit continuer de vivre quelques années après une première épreuve du même genre. Ses frères et sœurs, avec lesquels, parait-il liait, existait une complicité jamais prise en défaut. Sa fiancée, inconsolable.
Macaire Koutaba était enseignant de psychologie à l’Université Norbert Zongo de Koudoudou. Une forte délégation de l’Université, conduite par le président était à Guilongou, pour accompagner leur collègue à sa dernière demeure. Dans un son discours d’hommage, un d’eux l’a décrit comme un "collègue dévoué, consciencieux, disponible et très sociable". Bien résumé !
Adieu Macaire. Que la terre libre de l’Oubritenga te soit légère et que les ancêtres te réservent un accueil à la hauteur de ce que tu as été pour les autres.

Kaceto.net