Les pays africains ont besoin de plus d’investissements dans le secteur de la santé pour un développement durable du continent, a déclaré samedi le président de l’Union africaine (UA) Paul Kagame lors d’une réunion des dirigeants africains tenue à Addis-Abéba à la veille du 32e sommet de l’UA.

D’après M. Kagame, également chef d’Etat rwandais, les pays africains devraient agir en synergie dans le cadre de l’Agenda 2063 de l’UA pour d’une part, élargir leurs dépenses publiques dans la santé, et d’autre part, booster l’investissement privé à ce secteur.

Quant au président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné qu’en Afrique, les infrastructures de santé n’arrivent pas à répondre aux immenses besoins, d’où l’urgence de financer davantage le secteur.

Investir dans la santé, c’est investir dans le capital humain, le fondement de tout développement socio-économique, permettant aux pays africains d’accélérer la mise en oeuvre de l’Agenda 2063 de l’UA et l’Agenda 2030 du développement durable des Nations Unies, a indiqué le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, qui était également présent à la réunion.

Ayant pour thème "Inverstir dans la santé", cette rencontre africaine a rassemblé les représentants des secteurs public et privé, de la société civile, et des organisations internationales, pour coordonner leurs efforts en vue d’une protection universelle de la santé en Afrique.

L’Organisation mondiale de la santé a fait remarquer que la protection médicale en Afrique s’est améliorée ces dernières années avec l’augmentation des dépenses publiques dans la santé par une trentaine de pays africains. Néanmoins, selon les chiffres de l’UA, près de la moitié de la population africaine n’a toujours pas accès aux soins médicaux.

Xinhua